jeudi 1 juillet 2010

Les démoniaques (1973)

Jean Rollin est un paradoxe. Alors que ses films sont souvent mal foutus, plombés par une absence de rythme, par le jeu d'acteurs au rabais et par un récit lâche qui se délite peu à peu, ils se dégagent pourtant d'eux une poésie macabre et une fascination (ça tombe bien). C'est souvent mauvais mais possède un charme étrange. Les démoniaques est un bon exemple de la signature "Rollin" : érotisme, secte, personnages de deux orphelines (vampires ?), la plage... Bref autant d'éléments, de balises qui font du metteur en scène un véritable auteur. De fait, on peut devenir fervent défenseur de  son oeuvre, comme c'est mon cas. C'est grave ?

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